vendredi 15 juillet 2011

Le patronage de M. Mitterrand

J'ai le plaisir de vous annoncer que les Prix Pégase Cadre Noir sont désormais placés sous le patronage de Monsieur Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication.

dimanche 10 juillet 2011

Le coup de cœur de l'Académie Pégase, en partenariat avec le magazine Cavalière



Les maîtres de l’œuvre équestre, André Monteilhet, Actes Sud, 39 € (500 p).

« Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire, écrit Martin Luther King dans La force d’aimer, c’est l’histoire qui nous fait. » Et sans histoire nous ne sommes rien. Pourquoi l’oublions-nous ?
Si l’histoire est un parent pauvre de l’école – et cela va de mal en pis – elle reste tout de même (un peu) présente. Dans le domaine équestre, par contre, nous sommes tous orphelins : elle n’y est plus enseignée depuis longtemps. À quoi pourrait-elle servir demandent certain ? Réponse : à beaucoup de choses.
Car contrairement à ce que l’on pense de prime abord, l’histoire ne consiste pas uniquement à retenir des dates et des événements par cœur. Elle consiste avant tout à comprendre. Ainsi, quelques notions d’histoire de l’équitation pourraient permettre aux cavaliers de comprendre ce qu’ils font à cheval, pourquoi ils montent en « poussant leur cheval sur la main » dans tous les clubs, à Lamotte Beuvron ou pour passer leurs Galops, d’où cela vient, et par extension, les avantages et les limites de faire ainsi.
Peut-être même qu’ils pourraient aussi découvrir l’existence d’autres méthodes ? Sait-on jamais.
Et ce, d’autant que, contrairement à d’autres arts ou sports, l’équitation est une longue chaîne « d’équitants » qui vouèrent leur vie à cet art, et qui n’ont cessé de l’enrichir depuis des siècles. Aussi notre coup de cœur se porte-t-il sur l’excellente initiative des éditions d’Actes Sud de rééditer un monument de la littérature équestre : Les maîtres de l’œuvre équestre de A. Monteilhet. Avec ce livre – qui ne demande aucune érudition particulière – vous découvrirez la vie des 140 plus grands écuyers de tous les temps, et vous comprendrez leur apport équestre. En deuxième partie de l’ouvrage, vous découvrirez les Mémorables du cheval, ou autant de personnages que vous connaissez tous (Jeanne d’Arc, Georges Sand, Alexandre le Grand, etc.), mais peut-être pas à travers leur rapport au cheval. L’ensemble se lit comme un roman, il est très agréable, et l’on en sort beaucoup plus malin !
Et si – tout d’un coup – l’histoire de l’équitation vous passionne, nous vous recommandons une sorte de suite, bien que beaucoup plus technique, récemment parue aux éditions Belin : L’œuvre des écuyers français, de l’écuyer historien Michel Henriquet. Un peu plus compliqué à lire, mais tout aussi passionnant !

Remise du Prix Pégase Cadre noir à Jérôme Garcin


La remise du Prix Pégase Cadre noir « Art et littérature » s’est déroulée le samedi 11 juin 2011 à 20 heures, à Saumur, dans le grand manège de l’Institut Français du Cheval et de l’Équitation, à l’occasion du Printemps des écuyers.
Après le salut des écuyers, Monsieur Robert d'Artois (directeur de l’ENE et directeur adjoint de l’IFCE) a remis son prix à Jérôme Garcin, pour son roman L’écuyer mirobolant, paru chez Gallimard.


Sur la photo, de gauche à droite : Guillaume Henry (fondateur du prix), Robert d’Artois (directeur de l’ENE et directeur adjoint de l’IFCE), Marine Oussedik (créatrice du bronze symbolisant le Prix Pégase), général Durand (ancien écuyer en chef et ancien directeur de l'ENE), colonel Faure (à cheval, écuyer en chef), Jérôme Garcin (lauréat).

Jérôme Garcin, Prix Pégase Cadre noir 2011!



L’Académie Pégase s’est réunie le jeudi 17 mars 2011, au restaurant de l’Hôtel Régina, 2 place des Pyramides, à Paris, où Antoine de Pluvinel tenait son Académie, pour élire les Prix Pégase Cadre Noir.
- Le Prix Pégase Cadre Noir, mention Art et littérature récompense, depuis 1989, un ouvrage sur le cheval et l’équitation, qui contribue à une large diffusion de la culture équestre.
- Le Prix Pégase Cadre Noir de la Recherche récompense un ouvrage dont le travail s’adresse essentiellement aux professionnels, aux hommes de métier, aux chercheurs universitaires.

Cette année, cinq ouvrages concourraient :
- L'écuyer mirobolant, Jérôme Garcin, Gallimard.
- L'œuvre des écuyers français, Michel Henriquet, Belin.
- Cavalier des steppes, Nicolas Ducret, Editions Transboréal.
- Compiègne et le cheval, de Jean-Pierre Blay, Atlantica.
- Les chevaux n'iront pas en enfer, de Jan Krauze, Editions Le Rocher.

A l’issue des votes, le Prix Pégase Cadre Noir mention « Art et littérature » 2011 est décerné à Jérôme Garcin pour son roman L’écuyer mirobolant paru aux éditions Gallimard

le Prix Spécial Cadre Noir de la Recherche n’est pas décerné.