Les maîtres de l’œuvre équestre, André Monteilhet, Actes Sud, 39 € (500 p).
« Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire, écrit Martin Luther King dans La force d’aimer, c’est l’histoire qui nous fait. » Et sans histoire nous ne sommes rien. Pourquoi l’oublions-nous ?
Si l’histoire est un parent pauvre de l’école – et cela va de mal en pis – elle reste tout de même (un peu) présente. Dans le domaine équestre, par contre, nous sommes tous orphelins : elle n’y est plus enseignée depuis longtemps. À quoi pourrait-elle servir demandent certain ? Réponse : à beaucoup de choses.
Car contrairement à ce que l’on pense de prime abord, l’histoire ne consiste pas uniquement à retenir des dates et des événements par cœur. Elle consiste avant tout à comprendre. Ainsi, quelques notions d’histoire de l’équitation pourraient permettre aux cavaliers de comprendre ce qu’ils font à cheval, pourquoi ils montent en « poussant leur cheval sur la main » dans tous les clubs, à Lamotte Beuvron ou pour passer leurs Galops, d’où cela vient, et par extension, les avantages et les limites de faire ainsi.
Peut-être même qu’ils pourraient aussi découvrir l’existence d’autres méthodes ? Sait-on jamais.
Et ce, d’autant que, contrairement à d’autres arts ou sports, l’équitation est une longue chaîne « d’équitants » qui vouèrent leur vie à cet art, et qui n’ont cessé de l’enrichir depuis des siècles. Aussi notre coup de cœur se porte-t-il sur l’excellente initiative des éditions d’Actes Sud de rééditer un monument de la littérature équestre : Les maîtres de l’œuvre équestre de A. Monteilhet. Avec ce livre – qui ne demande aucune érudition particulière – vous découvrirez la vie des 140 plus grands écuyers de tous les temps, et vous comprendrez leur apport équestre. En deuxième partie de l’ouvrage, vous découvrirez les Mémorables du cheval, ou autant de personnages que vous connaissez tous (Jeanne d’Arc, Georges Sand, Alexandre le Grand, etc.), mais peut-être pas à travers leur rapport au cheval. L’ensemble se lit comme un roman, il est très agréable, et l’on en sort beaucoup plus malin !
Et si – tout d’un coup – l’histoire de l’équitation vous passionne, nous vous recommandons une sorte de suite, bien que beaucoup plus technique, récemment parue aux éditions Belin : L’œuvre des écuyers français, de l’écuyer historien Michel Henriquet. Un peu plus compliqué à lire, mais tout aussi passionnant !
« Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire, écrit Martin Luther King dans La force d’aimer, c’est l’histoire qui nous fait. » Et sans histoire nous ne sommes rien. Pourquoi l’oublions-nous ?
Si l’histoire est un parent pauvre de l’école – et cela va de mal en pis – elle reste tout de même (un peu) présente. Dans le domaine équestre, par contre, nous sommes tous orphelins : elle n’y est plus enseignée depuis longtemps. À quoi pourrait-elle servir demandent certain ? Réponse : à beaucoup de choses.
Car contrairement à ce que l’on pense de prime abord, l’histoire ne consiste pas uniquement à retenir des dates et des événements par cœur. Elle consiste avant tout à comprendre. Ainsi, quelques notions d’histoire de l’équitation pourraient permettre aux cavaliers de comprendre ce qu’ils font à cheval, pourquoi ils montent en « poussant leur cheval sur la main » dans tous les clubs, à Lamotte Beuvron ou pour passer leurs Galops, d’où cela vient, et par extension, les avantages et les limites de faire ainsi.
Peut-être même qu’ils pourraient aussi découvrir l’existence d’autres méthodes ? Sait-on jamais.
Et ce, d’autant que, contrairement à d’autres arts ou sports, l’équitation est une longue chaîne « d’équitants » qui vouèrent leur vie à cet art, et qui n’ont cessé de l’enrichir depuis des siècles. Aussi notre coup de cœur se porte-t-il sur l’excellente initiative des éditions d’Actes Sud de rééditer un monument de la littérature équestre : Les maîtres de l’œuvre équestre de A. Monteilhet. Avec ce livre – qui ne demande aucune érudition particulière – vous découvrirez la vie des 140 plus grands écuyers de tous les temps, et vous comprendrez leur apport équestre. En deuxième partie de l’ouvrage, vous découvrirez les Mémorables du cheval, ou autant de personnages que vous connaissez tous (Jeanne d’Arc, Georges Sand, Alexandre le Grand, etc.), mais peut-être pas à travers leur rapport au cheval. L’ensemble se lit comme un roman, il est très agréable, et l’on en sort beaucoup plus malin !
Et si – tout d’un coup – l’histoire de l’équitation vous passionne, nous vous recommandons une sorte de suite, bien que beaucoup plus technique, récemment parue aux éditions Belin : L’œuvre des écuyers français, de l’écuyer historien Michel Henriquet. Un peu plus compliqué à lire, mais tout aussi passionnant !
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